750 grammes
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23 mai 2016 1 23 /05 /mai /2016 11:06

Il y a l'étudiant, économique et calorique, parfait pour se rassasier après les cours ou avant la soirée du jeudi soir. Il y a aussi "celui d'après", d’après concert, d’après match, il vient combler, coupable, l'estomac en souffrance non rassasié à temps. Et il y a le "night kebab", celui des noctambules, celui qui par son gras refile un coup de peps aux plus alcoolisés. On s'en met partout, on pioche les frites avec un bout de bidoche ruisselante et on replonge le tout dans la sauce blanche avant de s'en délecter, le plaisir suprême quoi...
Celui dont je veux parler ici est bien loin de celui de" l'Istanbul" ou du "grec halal". Il affole les yeux avant d'attaquer les papilles. On a les couverts dégainés mais on a envie de l'attaquer à mains nues. Un peu de jus s'échappe des boulettes dont la recette secrète à pour base le boeuf de la boucherie Marty à Victor-Hugo. Il y a une poudre noire sur le dessus, peut être de l'olive, une câpre s'échappe entraînant avec elle une trainée de mayonnaise au saté, je le regarde avec amour.

Mon Empire pour un Kebab! La Pente Douce, Toulouse.
Mon Empire pour un Kebab! La Pente Douce, Toulouse.

J'aperçois quelques lamelles d'oignon tranchées la larme à l’œil... Des points rouges, on ressent le citron confit, le piment, de la harissa il n'y a pas de doutes, mais alors il faut oublier celle du couscous dominical dont on connait le piquant mais dont on cherche encore le goût!
Il m'est arrivé d'y trouver des petits champignons de Paris, de délicats pois chiches, de croustillantes chips de légumes d'hiver, des herbes folles. Jamais vraiment le même mais toujours aussi jouissif le kebab à Hamid!
Le premier dégusté m'a presque filé la larme le salopiaud. J'étais assis face aux cuisines, il s'est posé devant moi, j'ai croqué et j'ai souris en me promettant de revenir le lendemain, puis le surlendemain, rechercher le bonheur dans un Kebab!
J'oubliais, c'est à la Pente Douce que cela se passe!

La Pente Douce . Rue de la concorde . Toulouse

Un petit dernier pour la faim... oups fin!

Un petit dernier pour la faim... oups fin!

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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 18:55

Ma sœur était à la maison il y a peu de temps et comme d'hab, après une soirée arrosée au Bacaro, le marché Victor Hugo fut de rigueur le lendemain matin.
"Tu vas bien me faire un petit plat..?". La coquine! Elle me sort ça, un sourire en coin, alors que nous grignotions tranquille une pizza roquefort chez Sylvain pour faire passer les relans de la veille.
Autant l'appétit et l'envie de cuisiner viennent ils en mangeant... autant là, après les épreuves de la veille, je le sentais moyen, plutôt envie d'un brillat savarin de chez 2 Chavannes avec un brin de salade de museau de chez Garcia vautré dans le canaps, un petit verre de Beaujolais en main!
Quenini la gueuze en avait décidé autrement, et me v'la pas avec 2 poulpes dans les bras!
Quelques asperges vertes, une belle brassée d'ail des ours glanée dans les bras d'un copain en passant, des fèves et quelques pimenton del padron.
Dieu sait que j'adore le poulpe, mais quand ce sont les autres qui le préparent. Oui, je sais... il faut le tabasser puis le masser voir le congeler, l'amadouer, le draguer puis laisser l'eau frémissante lui caresser les tentacules...
Je l'ai pris, je l'ai vidé vite fait et je l'ai collé dans un bouillon frémissant sans grand chose dedans, pas le courage de réfléchir et de trop agir...
M'en suis pas trop mal sorti, il avait du répondant mais se laissait mâcher, passable.

Un petit poulpe printanier en mode "retour de marché".

J'ai fait tomber une belle poignée d'ail des ours dans une grosse noix de beurre, je l'ai mouillé avec une petite louche de bouillon de volaille un peu concentré puis j'ai mixé le tout avec du lait, longtemps, longtemps, le bruit du mixeur plongeant étant soporifique donc plaisant à ce moment là. Puis j'ai passé le tout au chinois.
L'épreuve quand t'es dans les vapes, c'est l'épluchage des fèves, t'as intérêt à mettre un bon vieux morceau de punk rock à donf, sinon tu laisses tomber c'est sûr.
L'autre épreuve, c'est le taillage des asperges vertes en fines lamelles à la mandoline, mais le problème est différent, si tu t'endors t'as plus de doigts, concentration maximale.
Voilà, c'est à peu prés tout pour cette improvisation de lendemain de Bacaro. Ah non, pardon, une fois épluchées, j'ai fait revenir les fèves 2 minutes dans une noix de beurre salé avec romarin, thym et gousse d'ail.
Pour le dressage, je dispose une partie des tentacules d'un poulpe juste poêlée vite fait au Xipister (une sauce basque) sur un peu de fèves. Ensuite, je verse un peu de lait d'ail des ours émulsionné au moment. Je mélange à la main les lanières d'asperge avec un peu d'huile d'olive, sel et poivre, puis je les dispose gracieusement en saupoudrant légèrement de piment fumé, un petit peu de fleur d'ail des ours et de ciboulette au dessus et basta, la sister fut contente, moi aussi et ce n'était pas si long!
Oups! J'ai oublié les pimenton del padron, en fait je les ai juste fait un peu noircir à l'huile d'olive sur feu vif, sel, poivre et j'en ai mis 2 par assiette. Il est bien sûr possible d'en servir une plâtrée en parallèle, c'est tellement bon!

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 18:19

Le Week end dernier s'annonçait paisible, reposant comme rarement, rien de prévu.
Enfin, ça c'était le vendredi soir.
Dés 10h du mat le lendemain était calé un apéro dînatoire pour le soir même, "Rod tu pourras nous faire ta salade de concombre Thaï Steup?", "mais bien sûr...".
Et me v'la parti au marché avec les kids, mission survivor s'il en est, je me retrouve vite seul devant mes asperges blanches, l'un fonce en face racketter un gros morceau de mangue tandis que l'autre part chourer le maximum de fraises dans tous les stands alentours... un bon début.
Après maintes pérégrinations légumières, me v'la sur la route du retour chargé comme un baudet, essayant de tenir les monstres par la seule force de ma voix.

Une bonne brioche farcie aux morilles! Bim!

Et puis je croise un copain chef, on cause morilles, il n'en n'a pas encore mais me fera signe si jamais... Et puis je vois une grosse brioche à tête chez mon boulanger pour la première fois de ma vie, c'est un signe, je la fantasme dégorgeant de morilles à la crème et bave.
Je repars, la tête dans les morilles, "who les mioches, arrêtez de courir!".
Fallait-il voir dans cette matinée quelques signes du destin? Toujours est-il qu'à peine les clés de chez moi sorties de ma poche, mon téléphone retentissait. MMS du copain croisé toute à l'heure, un gros cageot de fraises surmonté de barquettes de morilles toutes fraîches... "je t'en garde 2?" tu m'étonnes!
Et me v'là en train d'appeler le boulanger pour qu'il me garde sa grosse brioche et notre hôte du soir pour ne pas qu'elle prévoit trop... "j'ai une petite surprise".
Un petit saut vite fait à la Cave Spirituelle pour choper un Arbois de Puffeney et les faire bisquer avec mes morilles et ça y est, le butin était dans la musette!

Une bonne brioche farcie aux morilles! Bim!

Voilà une façon de faire des heureux, arriver chez les copains avec les asperges, les morilles, crème, échalote, jus de veau et la belle brioche à tête!
La recette du bonheur est toute simple, il suffit de faire revenir une petite échalote émincée dans du beurre et d'y faire tomber les morilles, ensuite, y faire réduire un petit verre d'Arbois ( à majorité Savagnin ou de vin jaune si vous avez de la thune), y mettre un peu de jus de veau, les asperges en morceaux (blanchies auparavant), réduire un peu et finir à la crème, sel, poivre.
Ne reste plus qu'à remplir la brioche préalablement vidée de sa mie, et de recouvrir de fines lamelles de Comté, au four! le temps que le fromage fonde et ça suffira, on remet le bonnet et le plus heureux sera celui qui tranchera la première part, à table!

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15 mars 2016 2 15 /03 /mars /2016 13:41

Je ne sais plus qui a eu la brillante idée de ce début de soirée, voir carrément de cette fin d'après midi... Peut-être le gars Raoul et cette petite fulgurance d'esprit au détour d'un coup de fil: " hey, tu te fais l'Avant comptoir de la mer à l'apéro et t'enchaîne sur un bon rognon à la petite Périgourdine!".
J'étais parti sur un apéro Au Quai, chez le copain Alain suivi d'un dîner chez Saturne, mais la suggestion de Raoul n'a souffert d'aucune réserve, peloton au garde à vous, nous ne parlions plus de demi-portions mais de rognon, terrine ou jarret de goret!
Oula, je suis en train de virer de bord à coup de pâté, le bistrotier cantalou viendra en son temps, tenons nous en pour le moment à l'Amiral béarnais et parlons d'embruns!
Y'avait un petit côté Cancalien ce soir là vers Odéon, le cul posé sur la bite anti stationnement, ou d'amarrage, tout dépend de votre faculté d'imagination... Une légère bruine, le clope au bec, le menton rentré dans le col et cette douce effluve de crustacés prêts à être gobés!

Ça tangue pas mal à l'Avant Comptoir de la Mer! Paris 6.

Tu sais qu'une fois franchi le homard de l'entrée bâchée il ne faudra plus minauder mais suis pas une pleureuse et m'enfoncer dans l'antre marine en mode repérage zone de combat glock à la main m'attire plus que ne m'apeure.
Ok, Alexandre Bain, Valette, Comor, il y aura de quoi étancher ma soif, grosse motte de beurre, beau pain sur la gauche, y'aura de quoi éponger. Poêlée de telline, pousse pieds, huître saucisse, genou flexion, il est temps de déposer le manteau et de poser les poings sur le zinc!
Piètre soldat que je suis, s'il y avait eu une embuscade, me serais fait abattre, trop de concentration à me dire en un quart de seconde "tiens l'ardoise, pas beaucoup de propositions...", les snipers au plafond m'en auraient collé une en plein front! Et ils étaient nombreux les salopiauds, gambas "carabineros", anchois de Palamos, cocotxas confites, rosette de thon, chipirons, bim boum bam!

Ça tangue pas mal à l'Avant Comptoir de la Mer! Paris 6.

j'ai pris le milieu, sur le flanc gauche il y avait Lindon, toujours pensé que c'était un bon, à ma droite un "adishat" et puis s'en va, dieu sait que l'on ne trompe pas un béarnais!
Les copains ne sont pas encore là, devaient avoir moins soif que moi les bougres, un Beaujolais blanc de Descombes me fera patienter plus calmement, la bouteille aura le temps de fraîchir pour eux.
Évidemment, je suis vite tomber dans le piège du pain beurre, tu me mets un trou, je saute dedans à pieds joints! Vous me mettrez quand même un saumon, algue nori, ça fera meilleur effet sur mes prochaines analyses.
Et puis les copains sont arrivés, les coups d'épaules ont commencé, le pirate au bar s'est déridé et les clients chiants ont dégagés (c'était l'heure de la mêlée mais ça faisait beaucoup de "é")!
Et ça s'égosille, ça débouche sec, j'ai arrosé mon voisin à coup d'arrachage de pousse pied, c'était pas très distingué alors j'ai partagé.

Ça tangue pas mal à l'Avant Comptoir de la Mer! Paris 6.

Et c'est là qu'une anecdote rend bien compte d'un endroit, le pauvre bougre n'avait rien demandé, seul au bar, costume croisé, il se prend une giclée, deux... trois? C'est vrai qu'entre les tellines en main droite et le pousse pied en main gauche, difficile d'être précautionneux. Et bien je peux vous dire qu'en train d'aspirer le mollusque recouvert d'aïoli, il ne pensait plus du tout à sa douche d'eau de mer! J'en reste désolé mais le bonheur étant beau à voir, j'aurais pu recommencer...
Tapas de premier ordre, décomplexés du string ou plus distingués, c'est selon. On en a envoyé une flopée sans regret, et on a bu des coups sans remord.
C'est après l'Antidote (de JC Comor vers Bandol) qu'on a décidé qu'il fallait peut être penser à aller dîner, il était 9h passé.
Pour info, tapas entre 5 et 20€, de la simple poêlée de coquillage au joli dressage semi-gastro. Encore merci Yves Camdeborde pour ces belles adresses!
PS, le verbe tanguer vient du mot Tang dont vous trouverez une "illustration" dans la vidéo ci-dessous.

L'Avant Comptoir de la Mer . 3 carrefour de l'Odéon . Paris 6

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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 21:37

Mes séjours Parisiens commencent tous à peu près de la même façon. Emmerdant le gars, ça pue la routine! Le pire étant que le fait de l'écrire me fait réaliser que s'en est vraiment une…
Généralement je commence par un petit tour chez Landemaine (boulangerie) pour prendre un bout de fougasse ou un pain lardon moutarde c'est selon. A cela il faut rajouter la belle baguette tiède dont je ne sais pas toujours quoi faire mais que j'achète systématiquement tant l'odeur du pain chaud me rend fou.
Ensuite je passe dire bonjour au traiteur grec, histoire de savoir comment se sont passées les dernières vacances de Mario à Chypre autour d'un godet d'Ouzo.
Puis je traverse la rue du Poteau histoire de choper mon Charolais et de temps à autre une part de tome aux fleurs chez Marie Quatrehomme.
Et là, sauf quand j'ai envie d'une tranche de pâté croûte ou de quelques tranches d'andouille de Vire en sus, je file chez Vinum Picatum prendre l'apéro!
Ça tourne souvent au blanc, faut dire qu'avec un Charolais, certains frôlent l'accord parfait!
Mais la semaine dernière, ma petite habitude a pris un tournant inhabituel qui risque fort de devenir une nouvelle habitude…

Plaisir et gourmandise chez Noun, Paris 18.

Le week-end précédent, en goguette au Bàcàro (vous savez le nouveau resto/bar à vin toulousain dont j'ai fait les éloges il y a peu), Balthazar, le cuistot des lieux me souffle au détour du passe que Manu, l'ex-Verre Volé, Nez Rouge et Solides comme Cochon (Toulouse), vient de faire l'ouverture d'un nouveau resto à Paris en tant que chef.
Je zieute évidemment gougueule en rentrant ébréché à la maison, Noun qu'elle s'appellerait la guinguette…
A 4h du mat, j'ai du taper Moun, c'est comme ça que les kid appellent leur grand mère, mais suis tomber sur un blog de couture… A part le fion d'un poulaga, je ne sais pas trop si le Manu il s'y connaît en tricot.
Je me suis servi un petit verre, je n'étais plus à ça près, ce sera le dernier! Et j'ai trouvé, Noun! rue du ruisseau, Paris 18.
En plein dans le mille, à 200m de chez mon frère, à 100m du Poteau, aïe!
Cadre entre actuel (bois i tutti quanti) et baroque déjà plein de parisiens venus en découdre à coups de boulettes, 3 jours d'ouverture… ça promet!
Accueil plein de sourires et de bons mots faisant encore monter l'enthousiasme d'un cran, manteaux accrochés, puzelat débouché, envoyez la carte m'sieurs dames!
Pas de menus mais des suggestions d'assiettes en petites ou grandes portions. Commencez par envoyer 2 portions de terrine de lapin à l'origan de sicile et pistaches, pickles d'oignons, histoire de remettre les estomacs en route et on verra pour la suite!
Un régal terrien sans chichi, aucun, la terrine est là dans toute sa splendeur, généreuse, les couteaux se rencontrent, se mêlent, se défient pour le plus gros bout, les coudes s'en mêlent, les rires, on a envie de parler fort, de trinquer! C'est beau.
Le Ceviche de mulet noir aux agrumes, baie de Timut et mourons des oiseaux arrive sans bruit et se pose là tels un gros Colonel venu filer le coup de peps nettoyeur nécessaire afin d'envisager sereinement le full au porc par les boulettes!
Boulettes d'agneau aux taggiasca et tomates séchées d'une générosité folle sur leur purée de topinambours et noisettes, vous auriez vu le sourire encombré du frangin en pleine dégustation… Vision réconfortante d'un être heureux.
j'ai omis de parler des tempuras, notamment de chou-fleur, à tomber trempés dans leur sauce barbecue gingembre, estragon, pardon.

Plaisir et gourmandise chez Noun, Paris 18.

Artichauts épineux, brocciu aux épinards et câpres, amandes grillées et dattes parfaits en tout points! Assaisonnement, épices, onctuosité, croquant, de quoi émoustiller les plus réticentes des papilles! Les miennes ne l'étant pas, vous imaginez le truc…
On finira les agapes sur un, voir plusieurs (peut être un poil trop pour le coup) gros sticks de pied et jarret de Capelin (cochon) grillé, risotto de crabe vert et fenouil confit. Forcément d'une gourmandise folle mais un poil plus de romantisme n'aurait pas fait de tord à l'assiette. Faut dire que le goret s'est posé là après un enchainement de la carte, il n'en ai pas resté une miette mais il a quand même fallu écluser quelques verres de Poulsard pour l'aider à faire son chemin.
Dans l'euphorie j'ai senti passer une ou deux cuillères de sablé au citron de Sicile dont la traditionnelle meringue Italienne avait été intelligemment remplacée par une chantilly de lait de coco aérienne, un délice.
Voilà une nouvelle adresse qu'elle est belle, pas loin de la très bonne mais plus "parisienne" Esquisse, entre la célèbre pizza d'El Brigante et le Burger du Ruisseau, on est bien et la boucle de mes arrivées parisiennes semble bouclée pour de bon!
Carte des vins encore courte, à tendance naturelle que ce soit pour les jus ou les prix.
Assiettes dans les 8-10€ pour les "petites" portions, 17-26€ pour les grandes, en sachant que l'on peut manger à l'aise à 2 la grosse portion de cochon.
Sur ce, à bientôt Noun!

Noun. 41 rue du ruisseau . Paris 18 . 09 83 50 67 50

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 19:51

Le comptoir du vin est mort, vive le Bàcaro! Bien loin de moi l'idée de vous laisser imaginer que le comptoir du vin était hors course puisque j'y avais fait à ses débuts un très bon déjeuner, mais les choses changent, évoluent, en bien... ou pas et c'est comme ça.
Toujours est il qu'un Manu en chassant un autre, nous voilà maintenant avec un docteur en mathématique passionné de vin, bondissant tels un Balboa derrière son comptoir tout de bois et de picole vêtu assorti d'un ex-Solides en cuisine, Balthazar.
Le lifting est assez réussi, joli vitrine par le meilleur (le seul?) peintre en lettre Toulousain, Mister Olivier Gaudry, et ambiance intérieure vraiment des plus sympa le soir, entre le bois, l'éclairage et la petite musique en fond, l'effet est là!
C'est bien beau de parler de froufrous, de fanfreluches et de tout le tintouin qui vient encadrer les éléments les plus importants: J'ai nommé glouglou et miam-miam! Tiens j'avais jamais remarqué, mais ça fait très Amadou et Mariam, "un dimanche au Bàcaro, c'est le jour......ti tatata

Tout nouveau tout Bon, le Bàcaro! Toulouse.

Niveau boustifaille, ça attaque fort, pour l'instant on est sur une carte courte le soir, mais des propositions pour le midi devraient arriver prochainement.
Tout en étant agréables, les bulots auraient mérité d'être servis presque entiers histoire d'augmenter la mâche avec les poireaux et l'oeuf de caille. Niveau assaisonnement, un poil plus de peps aurait fait passer le cap du bon au très très bon.
Les gnocchis étaient un peu perdus dans leur bisque de crabe vert, et la mimolette juste râpée dessus? pfiouuuu, envolée, réduite en miette par le fromavore crabe vert! Dommage, l'idée était bonne mais la bisque juste en fond, la mimolette en copeaux et un petit "accessoire" croustillant dessus auraient été une alliance plus intelligente selon moi. Gnocchis au top.

Tout nouveau tout Bon, le Bàcaro! Toulouse.

Voilà, ça, c'était l'améliorable et nous ne sommes qu'à l'ouverture, maintenant on passe au sérieux! Maquereau, betterave et citron caviar au top! Un régal qui n'est pas sans rappeler l'escabèche, le citron caviar fait paf, la betterave appelle la terre, et bim! un joli plat.
La brouillade et truffe de Jarnac, petit croque de saumon sauvage fumé a fait l'unanimité. Je crois que c'est le seul plat à avoir été dégusté par toute la table (excepté moi, j'ai piqué chez ma voisine), un autre bon point!
Foie gras, bouillon de légume et herbes aromatiques qui a eu l'air de ravir mon voisin, et huître spéciale de Galice en sushi, chantilly wasabi qui a fait mon affaire. J'en aurais bien tapé 3 assiettes, pas trop de riz, de la fraîcheur, de la mâche, le côté relevé mais point trop du wasabi, j'ai clairement adoré! la bouchée du moment!
On reste dans le qualitatif avec une belle assiette de fromage de chez Xavier et/ou des pâtisseries de chez Perlette (by Nicolas Buche, ex Sarran et Sandyan).

Tout nouveau tout Bon, le Bàcaro! Toulouse.

Carte des vins, car il faut bien en parler (c'est quand même un bar/resto à vin), grande! Magnifique pour les amateurs de vin d'Artisan à tendance nature, à l'instar de ce chardonnay jurassien magnifique du domaine Labet, pas courant mais ô combien délicieux! De ces Champignon Magique et Jauni Rotten de l'ovni Auvergnat Pierre Beauger; Un brin d'Anglore, de l'alpin, du bourguignon, sud-ouest, loire, bordelais, Italien, espagnol etc etc... il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses! Une carte magnifique et royalement fournie! Bravo Bàcaro!
The spot to be du moment et d'après aussi j'imagine! Tout va encore évoluer, le bébé est encore dans le couffin. Comme je le disais plus haut, un menu déj sera proposé courant Février, la carte du soir est renouvelée régulièrement puisqu'aujourd'hui sur facebook sont apparus de nouveaux plats alléchants... De derrière mon écran je salive presque à l'idée d'engloutir "délicatement" les ris d'agneau, soba et jus tourbé ou les escargot, ras el hanout rouge et olives vertes...
Bon j'arrête parce que je passe devant tout à l'heure en rentrant et je ne voudrais pas succomber à la tentation encore une fois!
Niveau Tarifs, on est entre 3-4€ et 10€ par assiette, au plus juste, comme sur les vins!
So long Bàcaro!


Bàcaro . 20 rue du Pont Guilhemery . Toulouse . 05 61 46 97 29

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 11:14
Palmarès 2016 du Michelin: 2 nouveaux étoilés à Toulouse!

Bravo au Py'r et à la Table des Merville pour leur promotion 2016!

Mais je ne peux que regretter l'absence de distinction pour la Promenade de Verfeil ou d'une seconde étoile pour Franck Renimel, En Marge... ça viendra c'est sûr!


LES 2 NOUVEAUX TROIS-ÉTOILES DU GUIDE MICHELIN 2016

Paris 8e Alain Ducasse au Plaza Athénée

Paris 8e Le Cinq (Christian Le Squer)


LES 10 NOUVEAUX DEUX-ÉTOILES DU GUIDE MICHELIN 2016

* Bordeaux (33) La Grande Maison – Joël Robuchon

* Colmar (68) JY’S (Jean-Yves Schillinger)

* Megève (74) 1920 (Julien Gatillon)

* Mougins (06) Paloma (Nicolas Decherchi)

* Paris 7e Sylvestre (Sylvestre Wahid)

Paris 8e Le Gabriel (Jérôme Banctel)

Paris 8e Le Grand Restaurant – Jean-François Piège

* Paris 16e L’Abeille (Christophe Moret)

Paris 16e Histoires (Mathieu Pacaud)

Wingen-sur-Moder (67) Villa René Lalique (Jean-Georges Klein)


LES 42 NOUVEAUX UNE-ÉTOILE DU GUIDE MICHELIN 2016

ALSACE, CHAMPAGNE-ARDENNE, LORRAINE

* Baerenthal (57) L’Arnsbourg

* Strasbourg (67) Au Crocodile


AQUITAINE, LIMOUSIN, POITOU-CHARENTES

Massignac (16) Dyades

St-Émilion (33) Les Belles Perdrix à Troplong-Mondot

Bordeaux (33) Le Pressoir d'Argent - Gordon Ramsay


AUVERGNE, RHÔNE-ALPES

Annecy (74) L’Esquisse

* Bagnols (69) 1217 (Château de Bagnols),

Lyon (69) Le Passe-Temps

Lyon (69) PRaiRiaL

Machilly (74) Le Refuge des Gourmets

St-Martin-sur-la-Chambre (73) Le Clocher des Pères

* Thonon-les-Bains (74) Raphaël Vionnet

Venosc - Les Deux-Alpes (38) Le P’tit Polype (au Chalet Mounier)


BOURGOGNE, FRANCHE-COMTÉ

* Beaune (21) Le Carmin

Dijon (21) La Maison des Cariatides


BRETAGNE

Sainte-Marine/Bénodet (29) Les Trois Rochers

* La Gouesnière (35) La Gouesnière (Maison Tirel Guérin)

Porspoder (29) Le Château de Sable

Quimper (29) Allium

Roscoff (29) Rackham


CORSE

Belgodère (20) I Salti


LANGUEDOC-ROUSSILLON, MIDI-PYRÉNÉES

Nîmes (30) Jérôme Nutile (Le Mas de Boudan)

Toulouse (31) PY-R

* Toulouse/Castanet-Tolosan (31) La Table des Merville


ÎLE-DE-FRANCE

Paris 2e Saturne

Paris 7e Nakatani

Paris 8e Lucas Carton

* Paris 15e Neige d’Été

* Paris 16e Hexagone

Paris 16e Pages

Versailles (78) La Table du 11


NORD-PAS-DE-CALAIS, PICARDIE

Lille (59) La Table (Hôtel Clarance)

* Raismes/Valenciennes (59) La Grignotière


NORMANDIE

Argentan (61) La Renaissance

* Caen (14) Initial

Caudebec-en-Caux (76) Manoir de Rétival


PAYS-DE-LA-LOIRE

Angers (49) Le Favre d’Anne


PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

* Juan-les-Pins (06) La Passagère

Nice (06) Jan

Gordes (84) Pèir

* Tourrettes (83) Faventia

Forcalquier/Mane (04) Le Cloître

Les étoiles supprimées 2016

Passent de 3 à 2 étoiles

Paris (75001) Le Meurice Alain Ducasse
Saulieu (21) Le Relais Bernard Loiseau

Suppressions 2 étoiles

Paris (75007) Jean-François Piège (mais regagne dans le 8e à la Grande Maison)
Vézelay (89) L’Espérance (fermé)

Passent de 2 à 1 étoile

Courchevel (73) La Table du Kilimandjaro
Courchevel (73) Le Kintessence
Paris (75008) L’Atelier de Joël Robuchon – Étoile
Paris (75016) Akrame
Rennes (35) Auberge du Pont d’Acigné
Versailles (78) Gordon Ramsay au Trianon

Suppressions 1 étoile

Aix-en-Provence (13) Le Clos – Jean-Marc Banzo
Aix-en-Provence (13) Pierre Reboul (vendu)
Albi (81) David Enjalran – L’Esprit du Vin
Annecy (74) Le Belvédère
Avignon (84) La Vieille Fontaine
Beaune (21) Le Clos du Cèdre
Belleville (54) Le Bistroquet

Biarritz (64) L’Atelier
Biarritz (64) Château de Brindos
Bordeaux (33) La Cape
Boulogne-Billancourt (92) Au Comte de Gascogne (vendu)
Bourges (18) D’Antan Sancerrois
Le Bourget du Lac (73) La Grange à Sel
Brest (29) L’Armen
Le Breuil en Auge (14) Le Dauphin
Bully (69) Auberge du Château
Cahuzac-sur-Vère (81) Château de Salettes
Calvinet (15) Beau Séjour
Cannes (06) Sea Sens
Carcasonne (11) La Bergerie
Castres (81) Bistrot Saveurs
Châlons-en-Champagne (51) Jacky Michel
Chamonix-Mont-Blanc (74) Le Bistrot
Chamonix-Mont-Blanc (74) Auberge du Bois Prin
Colmar (68) Rendez-Vous de Chasse
Dijon (21) Le Pré aux Clercs
Draguignan (83) Côté Rue
Èze (06) Château Eza
Fleurie (69) Auberge du Cep
L’Ile-Rousse (2B) Pasquale Paoli
Issoudun (36) La Cognette
Lachassagne (69) La Table de Lachassagne
Leucate (11) Klim & Ko
Maisons-Laffitte (78) Tastevin
Monteux (84) Le Saule Pleureur-Laurent Azoulay
Montpellier (34) Le Jardin des Sens
Mûr-de-Bretagne (22) Auberge Grand’Maison
Neuville-de-Poitou (86) St-Fortunat
Nice (06) Keisuke Matsushima
Paris (75016) etc…

Paris (75009) Jean
Paris (75017) Rech
Paris (75004) Le Sergent Recruteur
Phalsbourg (57) Au Soldat de l’An II
La Souterraine (23) Château de la Cazine
St-Jean-de-Luz (64) Zoko Moko
St-Rémy de Provence (13) La Maison Jaune
Saintes (17) La Table de Marion
Strasbourg (67) Girardin – La Casserole
Tarascon (13) Méo
Terrasson-Lavilledieu (24) L’Imaginaire
Thoiry (01) Les Cépages
Thonon-les-Bains (74) Le Prieuré
Villard-de-Lans (38) Le Bois Fleuri
Viré (71) Frédéric Carrion Cuisine Hôtel

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:12

J'ai payé de ma personne, oui j'ai payé pour vous, j'ai tout donné.
Je me suis collé la queue interminable au drive, un bon petit live des Foo Fighters avec "time like these" en boucle m'a fait tenir, je ne crois même pas avoir grillé un clope c'est dire…
Ah! j entends déjà certains de vous, les plus assidus, les plus taquins: "rooo le menteur, il nous avait déjà fait un comparatif des chaînes de fast food à New York, il ne trompe personne, il aime ça le bougre!".
Je plaide coupable, la mastication sans résistance à vous faire tomber les chicots dés la quarantaine d'un petit cheeseburger ou mieux, d'un royal bacon chez Roni peut assez vite m'exciter!
Le trempage d'un nuggets bien croustillant dans son petit ramequin de sauce barbecue me fait voir la route avec le sourire des départs en week-end, une ou deux frites et un gorgeons de coca light? On se rapproche de l'effet que provoquera la vue d'un joli téton trop légèrement dissimulé...
Oui, il arrive que Mc Do soit mon compagnon de route, les enfants aiment la truffe mais sont capables de voir le M jaune à 3km, allez savoir, on connait les facultés incroyables de l'espèce humaine, mais là... ils m'étonneront toujours.
Burger king, Mc do, ce serait un peu la pub Kiss cool à son paroxysme…
Premier effet, l'arrachage d'une bouchée de mon bacon saturé en gras, sucre et sel provoque une jouissance instantanée, "j'en veux encore, aboule le cheese, le big mac, la maxi frite et tout le toutim!", je suis en caisse mais j'ai réussi en 20 minutes à bouffer l'apport calorique de 3 menus dégust au gastro du coin!
Puis la vue se trouble, on commence à respirer comme un boeuf, "p'tain j'ai déjà fini mon litron de diet Coke (la bonne conscience c'est important)", on cherche sa salive mais elle s'est barrée, comme les papilles, le goût, comme toute faculté de discernement en somme.

IL est revenu! Burger King VS Mc Donald, the Final fight!

Le deuxième effet kiss cool a fait son boulot, et la conclusion reste toujours la même, "on ne m'y reprendra plus!"…
Et comme d'habitude, elle restera valable jusqu'à la prochaine virée en caisse et le passage à 13 ou 20h devant le célèbre M jaune bien voyant, synonyme de plaisir fugace et dégueulasse. Comme une pute en fait. Hésitation, abandon, plaisir, culpabilité et dégoût, enfin j'imagine… (je n'ai rien contre le plus vieux métier du monde rassurez vous…).
Revenons à nos moutons et au retour en force d'une autre bonne daube ricaine attendue plus que le messi par un trop grand nombre de brebis égarées peinturlurée en bleu blanc rouge…
Je bosse à 200 m du premier Burger King de l'agglo toulousaine ouvert mi décembre ou fin novembre je ne sais plus.
Autant les queutards de l'Entrecôte boulevard de Strasbourg m'ont toujours fait rêver, autant là je pense que c'est le cauchemar qui l'a emporté! Une file de caisse interminable jusqu'au village, allant de la smart au SUV familial rempli de gamins la bave au lèvre, n'arrivant même plus à ce concentrer sur le dernier lapins crétins passant sur l'écran de siège! TATATATATA!
Alors oui j'ai cédé, j'ai craqué et j'y suis allé un dimanche midi après le boulot histoire de décompresser.
Retour à "time like these", version acoustique, pour choisir le graal, le célèbre Whooper!
Même pas, ce sera un double cheese&bacon, un cheese, des nuggets et tout le tralala! Badaboum!
Je me demande si ma bouche ne se rappelle pas encore aujourd'hui cette daube. Rien que de l'écrire, j'ai les lèvres que se crispent, je saisis vite mon sac (je suis dans le train) et déballe les 300g de truffes que j'emmène à Paris histoire de prendre un bon gros shoot de bonne conscience!

IL est revenu! Burger King VS Mc Donald, the Final fight!

Tout est pareil que Roni mais en pire, au premier croc dans mon cheese, j'ai aimé le goût "grillé à la flamme" si propre à la marque, mais ça n'a duré qu'un millième de seconde. Aussitôt c'est cette saturation dont je parlais plus haut qui a pris le dessus et pas n'importe quel dessus!
Le truc m'a littéralement défoncé la bouche, ma langue a doublé de volume, un shot de cheese a suffi à m'anesthésier la boîte à bonheur, vite un gorgeon de coke!
Les frites? à oublier, dégueulasses, au moins celles en carton de Mc Do ont le mérite d'être bonnes si elles sont mangées à la minute, là, même pas.
Nuggets inférieurs aussi à Roni, quant à la sauce barbecue, ils ont réussi là aussi à nous pondre un petit combo sucre sel difficile à faire accepter à mes papilles.
Le double cheese & bacon? 1kg, pas de goût de grillé, et je n'ai pas compté les Kcal, terribles j'imagine…
Après tout ça j'ai fini allongé sur mon plan de travail la gueule ouverte sous le robinet d'eau froide. Heureux.
Bref, cher monsieur Mac Donald, sache que l'on ne me reprendra plus à te faire des infidélités, c'est vrai que je ne suis pas toujours gentil avec toi, mais toi seul sais te faire aimer et détester à ce point. Et puis vois le bon côté des choses, c'est que je reviens même si je te déteste avec ta tronche de faux gentil. Le trempage d'un nuggets juste sorti de l'huile dans ta bonne sauce barbecue (oui elle est bien meilleure que celle du prétendu Roi) me fera toujours oublier la fois d'avant, "i will be back!" mais pas trop "soon" quand même… enfin j'espère.
See U later Alligator!

En prime, un peu de musique!

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 19:47

Nous allons ouvrir l'année 2016 avec la dernière ouverture toulousaine intéressante de 2015. Un passage en douceur, agréablement goûtu, sans trop de froufrou mais sans polichinelle dans le tiroir non plus, du franc, du bon du frais!
Je vois tourner les cartes sur les réseaux sociaux et chaque fois un plat m'interpelle, c'est bon signe.
Un twist par ci, un chachacha par là, un condiment de citron confit qui vient pepser un canard rôti ou un jus au ras el hanout qui vient rappeler à l'agneau qu'il fait les délices des berbères, du sympatoche quoi!

Tout nouveau tout bon! Les Têtes d'Ail, Toulouse.

Pour ma part ce fut un midi, pas trop compliqué mais parfaitement juste et gourmand. Jambon, lentilles et chicorée au poil! Poulet à la cuisson parfaite, purée de céleri duveteuse, champipi et sauce crémeuse à laper jusqu'à la dernière goutte.
Finish sur la classique poire pôchée, chocolat, chantilly. Droite dans ses bottes, équilibrée, parfaite.
18€ entrée/plat/dessert, que demande le peuple! Une tête d'Ail tiens, un nouveau p'tit resto dans le registre bistrotier un poil moderne c'est toujours ça de pris!


Les Têtes d'Ail. 6 rue de la fonderie. TOULOUSE . 05 61 13 40 41

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 14:18

Ça y est, L'ouverture la plus attendue du moment a eu lieu! Le chef de feu le Metropolitan, Jérémy Morin, a ouvert aujourd'hui son Aparté bien à lui en lieu et place des Agapes à Montrabé.
Avec une équipe courte mais solide en cuisine (tous ex du Met, Greg en premier lieutenant, Thomas, en chef de partie garde manger et Farida, revenue du Meurice, en pâtisserie) et le charmant sourire de sa femme Romina, on devrait rapidement retrouver les bases de la grande époque où il officiait en duo d'enfer avec Sébastien Gaches (parti depuis régaler l'Aveyron de ses fameuses soirées ris d'agneau).
Tout est là pour faire de l'Aparté l'un des Must Eat du moment car à un staff rodé en cuisine s'ajoute un cadre parfait.
Superbe cave vitrée dans l'entrée nous permettant de savoir direct que l'on pourra boire des quilles sympathoches à l'image de ce tracteur rouge de Thomas Finot (28€) dégusté à midi ou alors se pencher sur des boutanches de Bordeaux ou autres plus classiques.
La salle est des plus agréable, classique, toute en baies vitrées, cosy, couleurs légères et agréables, espace, tout ce que l'on demande à un gastro.

Quel plaisir de retrouver Jérémy Morin maintenant chez lui! l'Aparté, Montrabé (31).

Niveau cuisine, pas de surprises, j'avais déjà dû manger plus d'une cinquantaine de fois au MET, j'y avais même cuisiné, et j'ai retrouvé d'emblée cette précision, ces jus et ce goût si propre à la cuisine de Jeremy Morin.
Crémeux d'épeautre à l'encre de seiche, encornet, chorizo et fine tartine de soubressade. Je ne vais pas en faire des litrons, c'était tout simplement bon, lisible comme un bon roman, ça coule d'une traite, ça file le sourire, c'est efficace.
On reste dans le même jus avec la volaille lardée à la ventrèche poivrée, embeurrée de chou vert, tartine de moelle au raifort. Plat déjà connu, pas trop de risques à l'ouverture. Il n'en demeure pas moins qu'il était toujours aussi bon, jus parfait, cuisson au millimètre, tout simplement gourmand à souhait!
Niveau dessert, Julien Gavioli (ex pâtissier du Met parti à Bruxelle) a trouvé en Farida sa digne héritière. J'ai toujours trouvé que c'était un tueur, il aurait fait un malheur s'il avait ouvert sa pâtisserie car en mode gâteaux "boutique", il était juste, précis, tout fonctionnait toujours à merveille, un très très bon!
Et bien je peux vous dire que la tarte chocolat myrtille toute "bête" de Farida, c'était quelque chose! Les fans de chocolat dont je ne suis pourtant pas ne me contrediront nullement j'en suis sûr, sa perfection étant à ce point évidente selon moi!

Quel plaisir de retrouver Jérémy Morin maintenant chez lui! l'Aparté, Montrabé (31).

Les fâchés du menu "surprise" "carte blanche" "j'sais pas ce que je vais manger, le frigo doit être vidé!" seront contents. Outre les menus à 46€, 66€ et 70€, ils trouveront une carte et une sélection de plats de saison. En ce moment par exemple le risotto à la truffe d'Alba ou le lièvre à la Royale pour ne citer qu'eux.
Le midi? Formule à 29€ ou 36€ avec vin et café, on est dans les clous.
J'y suis allé sans même me rendre compte que je n'avais pas mangé un plat de Jeremy depuis plus d'un an maintenant, quelques petits réglages en salle et ce sera parfait. Je n'attendrai plus qu'une chose maintenant, que la cuisine se transcende, qu'elle me fasse avoir la larme à l’œil, car s'il y en a bien un capable de faire des malheurs, c'est bien Jeremy Morin! Go! Go!


L'Aparté. 21, rue de l’Europe à Montrabé (31) 05 34 26 43 44

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