La perfection de production, il y a tout: variation de climats, de sols et de terroirs, ça ne va peut être pas jusqu'à la noix de coco mais ça laisse un panaché très intéressant de produits. Au
niveau de la cuisine: arabes, européennes, asiatiques, au croisement des cultures et des territoires, elle peut tout se permettre et tout revendiquer; Le curry? c'est nous, l'escalope à la
milanaise? tu changes le nom c'est nous, la pizza? quelle question…Pâtisserie en mode pâte filo, miel etc…c'est nous aussi! (c'est moi qui vois large, personne n'a revendiqué quoi que ce
soit).Tout est permis, pas de frontières, food analogie
"rodnrollesque", je te mixe tout ça et t'as qu'à ouvrir la bouche pour bouffer le monde.
Pour ceux qui s'attendent à voir des kebabs tous les 5 mètres, point de déception à l'horizon, il y en a bien partout, comme les oranges pressées à 1TL (0,40cts €) qui file le peps nécessaire à
parcourir la ville.
Large éventail de street food, nombre de Lokanta (vous choisissez à vue ce que vous mangerez) et de restos de tout style généralement bons. Quelques gastros comme le Mikla de Mehmet Gür qui aura
le droit à son article ou le Changa, Mimolett et La Mouette, généralement hauts perchés, grosse vue sur les 7 collines d'Istanbul. Des tables de chefs, souvent des femmes, généralement adeptes du
mouvement Slow food, qui tiennent grave la route; à venir sur Rod'n'roll: Daï Pera, Antiochia, Lokanta Maya ou encore Kantin. Quelques bars à vin, avec des gars avides de vous faire goûter les
productions turcs, de bonnes surprises et du bonheur à coup de vino!
Bref, si vous avez un voyage prévu dans cette superbe ville au croisement de l'Orient et de l'Occident, dans quelques semaines, vous aurez de quoi faire!
Güle Güle.