Elle sent la bufflonne, est moelleuse comme le plus moelleux des duvets en plume d'oie. Elle ne cède pas directement face à la lame, ses côtés gonflent doucement sous la pression du schlass, se tendent, la crème finit par couler, par se répandre doucement… pour le plus grand bonheur de l'amateur.
La vraie burrata n'est pas des plus facile à trouver, souvent la crème a durci, elle n'est pas plus "fermière" que la plupart des mozza et n'a donc en fait de commun avec la divine que le nom!
Pour le coup, la mienne venait de chez Roscioli à Rome, en direct d'un petit producteur des Pouilles, et là je peux vous dire qu'elle ne sentait pas le pasteurisé la gonflée!
2 grosses poignées de petites tomates cerises, la moitié mise à confire au four à 100°c pour quelques heures, l'autre pour être consommée crue.
Quelques feuilles de roquette, de jolis petits anchois et fleurs de ciboulette, sel, poivre jouant l'épice à fond et belle huile d'olive... Vous salivez? ...Comme quoi de jolis produits assemblés peuvent amener simplement au bonheur.